ICANS - Recrutement femmes volontaires pour groupe contrôle
Caractérisation de la fonction et de la fatigue neuromusculaire après un cancer du sein traité par chimiothérapie adjuvante
Cette étude (Étude groupe patiente/groupe contrôle – Étude PROTECT-04) est menée dans le cadre des travaux de thèse d’Elyse Hucteau et Joris Mallard, référents activité physique adaptée (APA), en partenariat avec la Faculté des sciences du sport de Strasbourg et le laboratoire de recherche 3072 (Mitochondrie, Stress Oxydant et Protection musculaire).
RENSEIGNEMENT & INSCRIPTION AU 03 68 76 74 19 – WWW.ICANS.EU –
L’étude à laquelle notre équipe vous propose de participer, étudie la fatigue neuromusculaire chez des personnes atteintes d’un cancer du sein, et en parallèle chez des personnes du même âge qui n’ont pas de cancer ou d’antécédent de cancer. La fatigue est le symptôme principal du cancer. Elle est cliniquement définie par un sentiment persistant de fatigue subjective qui interfère avec le fonctionnement habituel entrainant une diminution de la qualité de vie. Physiologiquement, la fatigue est également définie comme une diminution des capacités neuromusculaires. Cette fatigue neuromusculaire peut s’expliquer soit par une fatigue centrale c’est-à-dire par une altération des capacités du cerveau à stimuler le muscle ou par une fatigue musculaire c’est-à-dire par une diminution des capacités contractiles du muscle.
BUT DE CETTE ETUDE
Le but de cette étude est d’évaluer la fatigue neuromusculaire après un traitement adjuvant par chimiothérapie. Pour cela, il s’agira d’étudier les caractéristiques neuromusculaires de deux groupes de femmes :
- Un groupe de femmes atteintes d’un cancer du sein en fin de chimiothérapie adjuvante (groupe patiente),
- Un groupe de femmes n’ayant pas de cancer (ni d’antécédent de cancer) et d’âge similaire (groupe contrôle).
BÉNÉFICES ATTENDUS
Votre participation à l’étude ne vous sera pas directement bénéfique. Votre participation aboutira à la création de nouvelles connaissances scientifiques sur la fatigue neuromusculaire. Cela permettra d’établir un « profil de fatigue neuromusculaire » correspondant aux femmes ayant reçu un traitement adjuvant par chimiothérapie pour un cancer du sein. A terme, cela pourrait permettre d’adapter les prises en charge de femmes atteintes d’un cancer du sein, de proposer des stratégies préventives (activité physique adaptée) et d’améliorer la qualité de vie.
RISQUES ATTENDUS
L’ensemble des techniques utilisées dans cette phase expérimentale sont non invasives et ne présentent pas de risques connus.