Evaluation de l'apoptose radio-induite des lymphocytes CD8+ et profilage génétique sur puce SNP de 384 gènes : paramètres prédictifs de la radio-toxicité et/ou du contrôle loco-régional, pour les patients porteurs d'un cancer ORL ? (PARATOXOR)

Fiche projet

Année

2013

Appel à projets

Emergence structurante du Cancéropôle Est (Région GE, Région BFC)

Acronyme

PARATOXOR

Resumé

CONTEXTE SCIENTIFIQUE : Les patients ayant un cancer de la tête et du cou non métastatique, sont essentiellement traités par chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Cette dernière entraîne fréquemment des toxicités aiguës ou/et tardives telles que des mucites ou une dysphagie pouvant entraîner un arrêt temporaire ou définitif du traitement et ainsi altérer son efficacité. Malgré l’utilisation de techniques innovantes comme l’IMRT, les toxicités induites par l’irradiation des tissus sains peuvent encore entraîner l’interruption du traitement de certains patients. La radiosensibilité des tissus sains varie selon des facteurs individuels du patient. Parmi ces facteurs, l’apoptose radio-induite des lymphocytes CD8+ a été décrit comme pouvant prédire la radiosensibilité des patients porteurs d’un cancer de la prostate. D’autre part des facteurs génétiques pouvant être évalué par profilage peuvent également expliquer des niveaux de radiosensibilités variables. Ainsi, une évaluation en routine de ces facteurs permettrait à la fois d’anticiper une toxicité majeure avec un traitement de référence et d’identifier une population susceptible de tolérer une thérapeutique intensifiée.

DESCRIPTION DU PROJET: L’étude randomisée intitulée : « Apport de l’évaluation en routine de la qualité de vie pour les patients ayant un cancer de la tête et du cou traité par radiothérapie : impact sur la satisfaction de soin, la qualité de vie et sur les toxicités » est promue par le CGFL et coordonnée par le Pr Philippe Maingon. L’étude ancillaire, faisant l’objet de ce dossier, a pour objectif de mettre en évidence un profil biologique et génétique prédictif du niveau de la toxicité radio-induite chez des patients porteurs d’un cancer de la tête et du cou traités par radiothérapie.[...]