Intérêt de la technique d’auto-compression sur la tolérance de la mammographie

Fiche projet

Année

2012

Appel à projets

PHRCK 2012 - Programme Hospitalier de Recherche Clinique (INCa)

Resumé

La mammographie est l’examen de base du dépistage, du diagnostic, de l’évaluation thérapeutique et de la surveillance des cancers du sein. De nombreuses patientes tolèrent mal cet examen et appréhendent le caractère désagréable voire douloureux de la compression du sein effectuée par le manipulateur lors de la réalisation de chaque incidence mammographique. La compression est une technique essentielle conditionnant la qualité des images, elle réduit l’épaisseur du sein, donc le rayonnement diffusé qui dégrade le contraste, elle diminue le temps d’exposition donc le risque de flou cinétique et la dose glandulaire moyenne d’irradiation. Elle est par contre un facteur important d’inconfort et de douleur pouvant compromettre la participation des femmes aux campagnes de dépistage organisé du cancer du sein. Des prémédications antalgiques ont été proposées par certaines équipes. Nous proposons d’évaluer les résultatsd’une technique donnant à la patiente le contrôle de la compression de son sein, en particulier, les effets sur la force de compression appliquée sur le sein, la valeur de l’épaisseur du sein lors de l’examen, la qualité de l’image obtenue appréciée sur l’analyse du flou, et la tolérance de l’examen mesurée sur une échelle EVA. La comparaison de l’auto-compression à la technique classique de compression par le manipulateur, portera également sur les paramètres suivants : dose glandulaire moyenne délivrée par sein et satisfaction des patientes évaluée par un score établi à partir d’un questionnaire validé. La technique d’autocompression n’est actuellement pas une technique utilisée en routine, elle n’a fait l’objet que de peu de références bibliographiques.