Equipe "Génomique fonctionnelle et cancer / Rôle des voies de signalisation de l'acide rétinoïque dans la différenciation des cellules souches de la lignée germinale"

Fiche équipe


Territoire

Alsace

Coordonnées

IGBMC - CNRS UMR 7104 - Inserm U1258
1 rue Laurent Fries

67404 ILLKIRCH

Recherche

Thématique de recherche :

L’acide rétinoïque (AR), le métabolite biologiquement actif de la vitamine A, exerce de multiples effets sur la survie, la prolifération et la différenciation des cellules. Sa concentration intracellulaire est finement régulée grâce à l’action combinée d’enzymes qui le synthétisent, les rétinaldéhyde-déshydrogénases (RALDH), et le dégradent, les CYP26 (membres de la famille des cytochrome-P450-hydroxylases). A l’instar des hormones stéroïdes, l’AR se lie à des récepteurs nucléaires (les RAR) qui fonctionnent comme des régulateurs transcriptionnels inductibles par leur ligand en contrôlant, le plus souvent sous forme d’hétérodimères avec des récepteurs des rexinoïdes (les RXR), l'expression des gènes cibles de l’AR. Parmi les nombreux tissus dont l’homéostasie dépend de la vitamine A, l’épithélium séminifère du testicule représente un modèle remarquable pour analyser les effets pléïotropiques de l’AR in vivo, car il intègre les problématiques du renouvellement des cellules souches, de la prolifération cellulaire, du passage d’un mode de division mitotique à la méiose, de la mort cellulaire programmée et de la signalisation paracrine. En combinant des approches génétiques, pharmacologiques et moléculaires innovantes chez la souris, l'équipe étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la capacité de l’AR à promouvoir la différenciation des spermatogonies et, plus généralement, celle des cellules souches in vivo.