Preuve de concept de l’efficacité d’une combinaison innovante, protonthérapie + anti-LAG-3 + anti-PD-1 sur un modèle de cancer colique murin (Proton-IC)

Fiche projet


ANNÉE

2024

Appel à projets

Appel à Projets « Soutien à l’émergence de projets - Innovation translationnelle » 2024 (Cancéropôle Est)

Acronyme

Proton-IC

Resumé

Les radiations ionisantes exercent une influence sur la réponse immunitaire antitumorale en modulant l’activation ou l'inhibition du système immunitaire. L’immunothérapie (IT) peut inhiber certains mécanismes d'immunosuppression. Malgré les avantages radiobiologiques et balistiques associés à la protonthérapie (PT), son impact sur le système immunitaire demeure peu exploré, notamment en combinaison avec l'IT, sujet encore peu étudié en préclinique, malgré les essais cliniques en cours souvent basés sur les données de radiothérapie délivrant des photons.
Le moment et la séquence d'administration de la PT et de d’IT jouent un rôle crucial. Une approche séquentielle, débutant par la PT pour réduire la tumeur, suivie de l'IT, peut s’avérer efficace en libérant des antigènes tumoraux, activant le système immunitaire et rendant les cellules cancéreuses plus sensibles à l'IT. A l’inverse, une administration concomitante exploite la modulation immunogène de la PT pour accroître l'efficacité de l'IT.
L'utilisation combinée d'anticorps anti-LAG-3 (Lymphocyte-activation gene 3), stimulant l'activité des lymphocytes T cytotoxiques, et d’un anti-PD-1 (Programmed cell death protein 1), améliorant la capacité du système immunitaire à cibler les cellules tumorales, constitue une approche jusqu’à présent inexplorée associée à la PT.
Ainsi, l’impact de l’association d'un anti-LAG-3 et d'un anti-PD-1, administrés deux fois par semaine pendant trois semaines, conjointement avec une PT hypofractionnée de 3x8Gy, sera étudié selon des séquences concomitante et séquentielle sur des souris Balb/c immunocompétentes portant des tumeurs coliques CT26 en sous-cutané. La progression de la croissance tumorale sera évaluée à travers un suivi longitudinal afin de déterminer le schéma de traitement le plus efficace. Une analyse de la réponse immunitaire visant à caractériser les populations de cellules lymphoïdes et myéloïdes sera effectuée sept jours après la dernière fraction d’irradiation.
 

Territoire

Alsace

Mots clés

Protonthérapie, hypofractionnement, immunothérapie, réponse immune, anti-LAG-3, anti-PD-1